THE DAILY TELEGRAPH

«Mais la culture – la haute culture – appelle. Les performances sont réalisées dans le palais Barbarigo-Minotto, un palais du 17ème siècle magnifiquement préservé, avec le public invité à passer du salon à la chambre pour assister aux différentes parties de la soirée.
Nous sommes captivés par la qualité de la musique, la splendeur du lieu, la puissance et la passion du chant.
 Avec la plupart des palais le long du Grand Canal depuis longtemps abandonné (ou achetés par de riches étrangers), le palais Barbarigo-Minotto est l’un des rares où brillent vraiment les lumières.»

 

«Nous sommes captivés par la qualité de la musique, la splendeur du lieu, la puissance et la passion du chant»

 

 

«Le mérite de Di Paolo est de réaliser sa vision du chef-d’œuvre de Verdi avec mesure et bon sens, sans tomber dans l’exagération ou les provocations»

 

L’OPERA

«Patrizia Di Paolo, dans la préparation de Rigoletto mis en scène avec succès au Théâtre municipal ’Mario Del Monaco’ de Trévise, confie à Gilda le rachat des personnages et de l’évènement. Sa lecture met l’accent, à travers des tableaux vivants et la projection de peintures de Rubens peuplées de beautés plantureuses, sur la condition des femmes à la cour du duc comme des «corps sans voix ».
De même, au sein de la famille isolée et asociale de Rigoletto, il n’y a pas de place pour la voix féminine : la mère est absente et la relation père-fille est marqué par les conflits et le manque de communication. Eh bien, selon la metteur en scène, ce sont l’amour salvateur de Gilda et sa capacité de pardonner qui rachètent aussi bien l’homme qui aime (ou son image, peu importe), que le père. Dans le dernier acte, au lieu de mourir dans les bras de Rigoletto, la jeune femme s’éloigne de lui avec un visage serein et une démarche hiératique, enveloppée dans une lumière fantomatique. Au bouffon il ne reste qu’à embrasser un sac vide, tandis que dans l’arrière-plan se profile la reproduction d’un autre tableau de Rubens, Saturne dévorant son fils, pour symboliser la malédiction.
Le mérite de Di Paolo est de réaliser sa vision du chef-d’œuvre de Verdi avec mesure et bon sens, sans tomber dans l’exagération ou les provocations, cherchant à obtenir de la part des chanteurs un jeu sans emphase. Evocatrices, les projections sur les rideaux de tulle avec comme toile de fond les peintures de Rubens qui, en plus d’établir des liens symboliques entre couleurs et sentiments, s’intègrent avec les magnifiques costumes de la Renaissance et les agréables scènes de facture traditionnelle.» (Roberto Mori).

LE FIGARÒ

«Incrédule, on assiste au drame lyrique qui déroule, à quelques mètres de nos yeux. Tour à tour, le pòrtego et le salon Tiepolo s’animent, transfigurés par la grace d’un instant où la musique se joint aux voix, au mouvement des archets, à l’excellence de l’interprétation et à l’emotion de la Traviata, qui vient pleurer sur l’épaule d’un spectateur, avant d’agoniser, dans la pénombre de l’alcove.»

 

 

«Patrizia Di Paolo, une main sûre et des idées non alambiquées dans sa direction, le public l’aime déjà.»

 

LA NUOVA FERRARA

«La direction de Patrizia Di Paulo, dans le socle de la tradition, a plu et les propositions qu’elle a su créer resplendissaient dans les commentaires et les sourires satisfaits du public dans le hall pendant les entractes : outre la bonne récitation des chanteurs, Di Paolo a su créer une tension émotive avec la projection sur le rideau tulle, de tableaux de Rubens, peintre du XVIe siècle à la cour de la famille Gonzaga de Mantoue : Quelque chose d’inattendu et de simple comme l’œuf de Colomb”
“Patrizia Di Paolo, mise en scène, vote 8 : une main sûre et des idées non alambiquées dans sa direction, le public l’aime déjà.»

THE ARGUS

«Un superbe opéra obtient le premier Argus Angel Arward – Ce travail sur l’amour et la perte est totalement magnifique, vous engage pleinement et vous fait parfois des frissons dans le dos… Après deux heures trois quarts de cet opéra si proche, j’ai émergé dans North Street avec une boule dans la gorge et une larme sur la joue …»

 

«Un superbe opéra obtient le premier Argus Angel Arward»

 

Sons des Dolomites: l’opéra à deux mille mètres

TGR TRENTO
“Le public était nombreux et a récompensé les interprètes et la mise en scène de Patrizia di Paolo, qui a su tirer pleinement profit du cadre dolomitique particulier, avec de nombreux applaudissements tout le temps du spectacle jusqu’à la standing ovation finale et à la demande de bis…”
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